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Marrakech – Les participants à la 3è Université d’été maghrébine organisée les 12 et 13 juillet, à Marrakech, ont appelé à élaborer des politiques publiques nationales permettant de tirer profit des compétences de la jeunesse maghrébine et de ses capacités et de favoriser son insertion dans la vie socioprofessionnelle.
Dans des recommandations sanctionnant cette rencontre initiée par l’Organisation d’action maghrébine (OAM) en collaboration avec la Fondation Hanns Seidel sous le thème « la jeunesse au Maghreb et la société civile », les participants ont recommandé d’interagir positivement avec les initiatives des jeunes sur la voie de la consécration du changement démocratique dans les pays maghrébins.
Les participants à cette rencontre, dont des chercheurs, experts et acteurs de la société civile issus du Maroc, la Tunisie, l’Algérie, la Libye et la Mauritanie, ont aussi plaidé pour la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles, capitaliser sur les acquis réalisés depuis 2011 et tirer profit des mécanismes de démocratie participative.
Ils ont aussi souligné le rôle prépondérant de la jeunesse maghrébine dans la réalisation du développement et la consécration de la démocratie, mettant l’accent sur l’importance de la société civile en tant que cadre permettant aux jeunes de s’affirmer et de développer leurs compétences.
Après avoir reconnu que les jeunes maghrébins font face à plusieurs difficultés et contraintes de différentes natures pouvant conduire cette frange au terrorisme, à la violence, au repli sur soi ou la migration, les participants ont appelé à instaurer une communication avec les jeunes de façon à renforcer les liens et les relations maghrébines et à renforcer le réseautage entre les acteurs de la société civile maghrébine.
Les participants à cette rencontre ont débattu durant deux jours de questions se rapportant à la société civile et les jeunes dans le Maghreb, notamment le cadre constitutionnel et législatif relatif à la jeunesse et la société civile, le rôle des jeunes au sein de la société civile, les jeunes et l’avenir de la transformation démocratique dans les pays maghrébins, les jeunes et les médias, les politiques publiques orientées vers les jeunes maghrébins, et les jeunes et les questions de la migration et de la société civile.
L’OAM est une association qui œuvre à la réouverture des frontières maroco-algériennes, pour un parlement maghrébin avec des pouvoirs élargis, un marché commun et une monnaie maghrébine unique et la mise en œuvre des conventions conclues entre les pays maghrébins.
Pour rappel, l’Institut arabe de la démocratie (Tunisie) a octroyé le Prix Mohamed Mzali pour l’action démocratique et complémentarité maghrébine au titre de l’année 2019, à l’OAM en reconnaissance de ses efforts dans le domaine de la sensibilisation à l’importance de l’édification du Maghreb en tant que choix stratégique.